DÉMARCHE



MALLÉABILITÉ INTERHUMAINE

Artiste interdisciplinaire, je m’intéresse à la malléabilité interhumaine dans une pratique relationnelle artistique. Je crée des situations caractérisées par l’accueil, où je considère les qualités du changement émergeant, la valorisation des affects et le potentiel dialogique de la rencontre. Près du quotidien, mes réalisations oscillent entre des explorations de résonnances dialogiques, dessinées, performées, photographiques, sonores ou d’installations.

M’engager dans mon environnement personnel et social est une posture d’action et de transformation à laquelle je rapproche l’expérience du non-savoir, l’état de l’impossibilité de connaître et l’accès à l’inconnu. C’est une posture expérientielle intérieure sensible en action. Elle place la pratique relationnelle dialogique et méditative, au cœur de ma recherche. La symbolique du jardin intérieur que l’on cultive organise actuellement mon attitude de l’étonnement.

 L’art furtif, en des lieux publics et domestiques, me permet d’investir la complexité des territoires relationnels, où s’inscrivent mes interventions artistiques. Je m’intéresse également aux notions de lisière des écosystèmes humains et naturels, de langage et de présence dans une perspective de création collective.


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Evelyne Bouchard est originaire des Cantons-de-l’Est et vit en Montérégie. Elle est diplômée à la Maîtrise interdisciplinaire en art de l’Université Laval, à Québec et est diplômé au programme court en pédagogie de l’enseignement supérieur à l’UQAM (PCPES). Elle collabore à différents groupes de recherches, dont Espace Transformateur, collectif d’artistes chercheurs interordre (CSTJ et UQAM, 2021-22), U-Lab, au Département de communication sociale et publique de l’UQAM (2010-13), Hemispheric institute of performance and politics, à Université Concordia à Montréal et Trans-Montréal, dans le cadre du l’événement Performance Studies international (2015). Elle présente ses recherches en centres d’artistes au Canada, en Europe et en Équateur.
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Interdisciplinary artist, I practice a relational art where I examine interpersonal malleability. I create situations or invites myself in different situations, where I solicit social bonds to observe the emerging change and transformation. I, therefore, take a step aside. Near everyday life, my practice engages dialogue and produces various encounters in which I question the ephemeral invisibility of a moment. My research uses participatory performance, walk, infiltration and intervention in socius to cartography relationships. Drawings, photographs, sound, clothing or installations form different bodies of research.

I go as the path come.